Maroc Octobre Novembre 2001

Philosophie de notre voyage :

L’idée était de parcourir l’atlas Marocain et de découvrir quelques-uns des plus beaux sites de Marrakech et du sud Marocain à vélo.

Nous avons parcouru 1000 km en 2 semaines.

Les acteurs :

Figure 2 François Maréchal : FMF 25 ans "Mes démontes pneus, ils me servent de couverts au repas !

Figure 3 Sébastien Eyraud : Moi 25 ans

Organisation du voyage :

L'organisation du voyage s'est faite avec des guides touristiques. Nous disposions des guides suivants :

o Lonely Planet du Maroc : très (trop ?) complet et très pratique pour les hébergements

o Guide bleu de Marrakech et le sud marocain : très agréable à lire mais les hébergements listés sont trop peu nombreux et souvent très chers

Trajets :

L’avion est le plus simple. Nous avions acheté notre billet plus de 3 mois à l'avance avec Nouvelles Frontières qui à l'époque s'était avéré le moins cher. Il semble que le fait d'acheter les billets peu de temps avant le départ permette d'obtenir des prix nettement plus intéressants. 

Période du voyage :

Les mois d'octobre et de novembre sont des mois ou la température est assez agréable pour visiter le pays et l'atlas. Le seul petit point négatif, c'est que l'été a asséché considérablement la végétation et il est rare de trouver des oueds avec de l'eau. La végétation est donc très limitée. Il semble que les précipitations de l'hiver rendent la végétation un peu plus importante au printemps.

En revanche, à cette période, le flux de touristes vers le Maroc est réduit, ce qui permet de voir certains sites grandioses sans bousculades ou de mieux discuter des prix.

Matériel

La liste ci-après est peut-être un peu longue mais compte tenu du très mauvais état des pistes, les vélos souffrent beaucoup.

L’idéal est de partir avec son vélo car le matériel doit être fiable là bas ! Pour le transport, 2 possibilités :

• Soit on se présente à l’aéroport avec le vélo dans les mains en ayant enlevé les pédales, tourné le guidon et dégonflé les pneus et éventuellement l'avoir emballé dans un sac plastique toujours en faisant en sorte qu'il puisse rouler : c'est ce que nous avons fait pour le Maroc. Cette méthode est utilisée par la plupart des cyclos qui voyagent avec leurs vélos.
• Soit on emballe soigneusement les vélos en protégeant tous les organes vitaux (patte de dérailleur, poignées, dérailleur…) : c’est ce que nous avions fait en Islande. C'est très long et il n'est pas dit qu'il arrive en meilleur état qu'avec la première méthode car dans ce cas, les manutentionnaires ne voient pas forcément qu'il s'agit d'un vélo et ne prennent pas les précautions en conséquence.

Ce qu’il faut prendre :

Liste du matos emmené

Ce qu’il ne faut surtout pas oublier :

• Une Gore-Tex (ou équivalent) : on est très souvent amené à pédaler avec dès que le temps se dégrade.
• Des pantalons : même si le Maroc pratique de manière générale un Islam modéré, le port de pantalons (en dehors des activités sportives) est conseillé si vous ne voulez pas heurter la sensibilité de la population
• Des bouteilles d'eau minérales à transporter (on transportait environ 5l par personne) car suivant ou l'on se trouve on ne trouve pas beaucoup de boutiques)
• Des cachets pour purifier l'eau
• Un nécessaire de réparation complet pour les crevaisons. Les pistes étant très difficiles, il est nécessaire d'avoir un nécessaire complet et de ne pas le perdre (Après avoir perdu nos démontes pneus, nous étions obligés de démonter les pneus avec des fourchettes !)
• Des pneus de rechange car les cailloux parfois très pointus déchirent les flancs des pneus (c'est ce qui nous est arrivé une fois)
• Des chiffons et de l’huile car la poussière est omniprésente. Il faut nettoyer et graisser la chaîne quasiment tous les deux jours.
• La clé à rayon …
• NB : La plupart des marocains se déplaçant en vélo, on trouve de nombreuses boutiques qui peuvent fournir des pièces de rechange (pneus…). Ne comptez quand même pas trouver le dernier dérailleur xtr compatible 15 vitesses, mais des réparations de fortunes semblent envisageables.

Ce qu’on aurait aimé avoir :

• Des stylos bics : les gamins nous harcelaient sur les routes pour qu'on leur en donne. Cela dit, je ne suis pas persuadé que ce soit une solution que d'en donner.

Ce qui nous a marqué :

Le contraste avec la France est saisissant. Même si la pauvreté n'en est pas au point de générer de la sous-nutrition, les gens vivent dans des conditions d'hygiène assez retreintes (pas de douches dans les maisons, pas d'eau dans les toilettes…). Le Maroc est un pays très peu industrialisé (particulièrement dans le sud). Hormis l'emploi généré par l'état, les emplois fixes sont très faibles. Bien que les marocains soient pour la plupart très travailleurs, et que certains d'entre eux aient des diplômes, ils ont tous beaucoup de mal à trouver un travail et à ce titre rêvent de pouvoir venir en France.

La mentalité Marocaine est très différente de la notre. Pour preuve, ce qui nous est arrivé à Erfoud : nous devions être pris en charge par la "Kasbah le Touareg" car nous avions contacté cette auberge par téléphone. Nous avions convenu d'un rendez-vous avec "Hassan". Arrivés un peu avant le rendez-vous, quelqu'un nous a accueilli et nous a pris en charge. Nous n'avons eu aucun problème et ce n'est qu'a la fin de notre petit périple, que nous avons appris par hasard que la personne qui nous avait pris en charge n'était pas Hassan. Elle s'était faite passer pour lui et Hassan lui nous avait attendu pendant plusieurs heures !…

Itinéraire jour par jour :

Accéder à la page d’itinéraire

Moyens de transport sur place :

Il existe plusieurs possibilités sur place :

o Louer une voiture

o Prendre le Bus (on peut y placer les vélos). Compter environ 15 Fr. pour 100 km en revanche les trajets sont très longs : compter 40 à 50 km/h de moyenne.

o Faire du stop (difficile a priori).

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